"Dans un contexte de destruction et de réduction culturelle au profit d’une hégémonie, il paraît impossible de parler de modération. …
Oui c’est une pratique active qui nécessite une implication forte dans les communautés concernées, et donc une compréhension de celles-ci.
Et une communauté, ça se cultive, ça se travaille. Un peu comme un jardin : Il faut parfois favoriser une plante un peu faible vis à vis d’autres envahissantes, mais la plupart du temps, il suffit de laisser faire et de s’assurer que chacune dispose des ressources nécessaires à son développement.
Vouloir modérer les plateformes des GAFAM, selon les termes qu’ils nous proposent, c’est faire de l’agriculture industrielle : destruction de la diversité, destruction des sols, maximisation des profits et uniformisation des semences."
Article très
intéressant. Jusqu’ici je pensais que l’automodération à la manière de slashdot (par les lecteurs, donc) était l’une des plus efficace, mais je comprends clairement que le critère de diversité n’est pas atteint : slashdot va automodérer les excités (dont les mesages restent, mais se retrouvent “enfouis” avec des notes négatives), mais cette manière de faire, sur un réseau parlant d’éthique, va certainement faire la part belle aux visions les plus classiques (de la majorité)…
Un élément est cependant manquant, soit l’influence du désir politique: la tentation est extrême quant à infléchir l’affichage de la tendance d’une pensée globale afin de l’accorder avec la politique actuelle (idéologie) soit éteindre les mouvances opposantes (intérêt électoral pour maintenir le pouvoir acquis).
Bien noté également que pour s’attaque au sujet de fond, la fausse réponse des instances gouvernementales est sur un filtrage modérateur: des oripeaux cachant la misère de l’efficacité à traiter les problèmes à la racine, qui ne sont trouvés que dans le monde réel.
On contstate que dès que l’ingérance extérieur s’imiscie dans la modération, tel des injonctions via des nouvelles reglementation, cela part rapidement dans des tentatives, à termes effectives, de censure aux relants de dictature. Ainsi, appliquer une “éthique modératrice” centralisée, telle qu’expliquée dans l’article avec l’exemple houleux de mastodon où le rescencement dépend du dictate d’une charte pseudo moralisatrice, reviens “fermer” la divesristé de penser en “ouvrant” la porte de la censure politico-idéologique.
Si certe les modèles décentralisés sont un “moyen” de s’bstraire d’une modération uniforme sujette à une dictature qui ne dit son nom, il reste que seule une modéraion propre au service qui est distribué doit rester indépendante et propre au service, le risque étant contre-balancé avec l’opportunité de multiplier ces avec autant de modérateurs différents.
Très bonne analyse également du système de promotion qui corromps les réseaux sociaux. En effet, si plus aucune promotion n’était mise en oeuvre, la pensée de rejondre telle ou telle idée ne se ferait plus influencer par la renommée mais par la seule analyse personnelle de la publication. Ainsi, imaginez un tweeter sans afficher le nombre de “like” ou de “retweet” ou de “nombre de réponse”, idem pour les youtube, facebook, etc… La tentation est tellement grande de vous demander un “like” sur ce même post.
Merci pour votre contribution, nous on aime et on le dit avec des mots et pas avec un doigt levé (le pouce bien sur).
Oui comme le modèle distribué jami par exemple.
Que de “gros mots” dans la même phrase ! …OUI imaginons jami, mais élevons notre imaginaire, car comme le disait Albert : “On ne peut pas résoudre un problème avec le même niveau de pensée que celle qui l’a créé.”
Quelle belle utopie mais que serait nos réalités sans utopies ?
Nous pensons que des projet comme gnu jami, contribuent à inscrire des utopies dans une réalité, les contributeurs au projet commun jami ressemblent à ceux dont Mark Twain écrivait : Ils ne savaient pas que c’était impossible alors ils l’ont fait"…
